Section Tactique Aérienne des Forces Françaises
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Escadrille française de simulation de vol de le seconde guerre mondiale sur il2 1946
 
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 Erich hartmann

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MessageSujet: Erich hartmann   Erich hartmann EmptyDim 19 Juil - 16:09

Biographie de la vie d un tres grand pilote.certe il etais allemand mais ses exploits sont halucinants et il merite bien que l ont s interresse quelques minutes a sa vie.

Trois cent cinquante-deux avions abattus, tel est l’exploit que réalisa, pendant la Seconde Guerre mondiale, le pilote de chasse allemand Erich Hartmann. L’authenticité de ce chiffre - il faut dire que la quasi-totalité des 352 victoires fut obtenue sur le front de l’Est - fut parfois contestée. Comment ne pas s’étonner en effet de ce record unique, qu’aucun chasseur américain ou britannique n’approcha ? Certains ont tenté d’expliquer le nombre impressionnant de ces succès par la valeur des pilotes allemands face à des adversaires moins bien préparés. En outre, la nature des combats aériens menés au-dessus de l’Union soviétique privilégia des scores exemplaires. Volant au sein d’unités réduites, les Allemands bénéficièrent d’une certaine liberté tactique qui leur permit de choisir les conditions les plus favorables à leur attaque. Et sans doute ne faut-il pas sous-estimer les qualités d’Erich Haitmann, qui allia à l’intelligence l’audace, à l’impétuosité le sang-froid, au courage la volonté de vaincre.

Erich Hartmann naquit le 19 avril 1922 dans la petite localité de Weissach et, sous l’influence de sa mère, brevetée pilote et fondatrice d’un club de vol à voile à Weil, il nourrit, dès son plus jeune âge, une véritable passion pour l’aviation, passion qu’il n’eut de cesse de réaliser, malgré les dangers qu’il encourut. Nanti de ses deux brevets de pilote de vol à voile, il devint, à quatorze ans, instructeur au groupe de vol à voile de la Jeunesse hitlérienne.

En 1937, alors que l’horizon européen s’assombrissait, Hartmann, indifférent aux problèmes de politique internationale, ne songeait qu’à remporter des victoires sportives. Trois ans plus tard, en avril 1940, diplômé de l’école de Korntal, il s’engageait dans la Luftwaffe et demandait son affectation dans la chasse. Envoyé cinq mois après dans un groupe d’entraînement basé à Neukuhren, en Prusse-Orientale, le futur as rejoignit Berlin-Gattow en mars 1941 avant de se rendre à Zerbst-Anhalt, où il acquit, auprès du Leutnant Hohagen, ancien champion de voltige, la maîtrise de l’avion sur lequel il allait acquérir ses titres de gloire : le Messerschmitt Bf 109.

Puis le temps de rejoindre le front arriva et, nommé Leutnant le 31 mars 1942, Hartmann fut appelé au Jagdgeschwader 52 stationné en Union soviétique. L’aventure commençait ; elle finirait quelque douze ans plus tard. Transitant par Cracovie, il débarqua à Maikop, base du JG 52, et il reçut de l’Oberst Hrabak, commandant de l’unité, l’ordre de se rendre à oldatskaya, où se trouvait le Ill./JG

Muté au 7. Staffel par le Gruppenkommandeur von Bonin, il effectua sa première mission de guerre le 14 octobre 1942 en compagnie du sergent-major Eduard Rossmann. Cette sortie fut pour le moins éprouvante, mais, nullement découragé, le jeune pilote se mit à l’écoute de ceux qu’il jugerait plus tard comme ses maîtres : Rossmann, le Major Krupinski, avec qui il fit équipe à partir de février 1943, et son Staffelkapitân, le Hauptmann Graf. A mesure que se multipliaient les expériences, Hartmann parvenait à se forger la tactique qui lui vaudra tant de succès : voir, décider, attaquer ou s’écarter, et il sut que le secret de la victoire résidait dans le jugement initial porté sur la situation. Il remporta la première d’entre elles le 5 novembre 1942 en abattant un 11-2 Stormovik. Dès lors, le mécanisme était enclenché et, le 29 octobre 1943, un an après son arrivée au 7. Staffel, le nouvel as enregistrait sa cent cinquantième victoire. Agé de vingt et un ans, il commandait déjà le 9.-/JG 52 et se vit bientôt conférer le titre de chevalier de la Croix de fer. Baptisé du nom de Karaya son avion semblait invincible, et pourtant il avait été gravement atteint le 20 août 1943, obligeant son pilote à se poser dansles lignes adverses. Fait prisonnier, Hartmann profita d’un moment d’inattention de ses gardiens pour s’évader et rejoindre les positions allemandes.

Le " démon noir du Sud ", comme le surnommaient les pilotes soviétiques, continua sa foudroyante carrière. Comblé d’honneurs, il combla le Reich de ses succès. En février 1944, il comptait deux cents victoires, qui lui valurent les feuilles de chêne et le grade d’Oberleutnant (18 mars suivant). Quatre mois plus tard, à l’occasion de sa deux cent cinquantième victoire, Hitler lui-même lui remettait les glaives. Enfin, en août 1944, tandis que le 3eme Reich s’écroulait sous les coups de boutoir alliés, Hartmann, trois cents fois vainqueur, put ajouter les diamants à sa Croix de fer. Aveuglé par la suprématie qu’il avait gagnée dans les airs, le grand as allemand avait cependant perdu le sens des réalités terrestres. Après un séjour de quelques mois à Lechfeld, où il apprit à piloter le Messerschmitt Me 262 à réaction, Erich Hartmann poursuivit la lutte avec acharnement. Il remporta son ultime victoire le 8 mai 1945 et tomba aux mains des Américains.

Livré par ces derniers aux Soviétiques, il fut condamné à dix années d’emprisonnement comme criminel de guerre. Sa captivité, qui fut souvent très éprouvante, prit fin en 1955 grâce à l’intervention du chancelier Adenauer auprès des autorités soviétiques.

De retour en Allemagne, il s’engagea dans la nouvelle Luftwaffe, qui, avec la bénédiction des Américains et de l’OTAN, vit le jour en 1956. Après avoir subi un entrainement sur T-6, T-33 et F-84 aux ÉtatsUnis, Hartmann devint Kommodore de la première escadre allemande d’avions dechasse à réaction, le JG 71 Richthofen. S’étant aliéné certains de ses supérieurs, il fut relevé de ses fonctions et acheva sa carrière, avec le grade d’Oberst (colonel), en 1970.

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Quatre chiffres - et ils sont impressionnants - résument la vie du pilote de chasse Erich Hartmann : 1 400 missions, 800 combats aériens, 352 victoires et 16 accidents.
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